thisquietarmy: l'invasion silencieuse
Eric Quach doit m'envoyer un diagramme pour mieux retracer les collaborations auxquelles il s'est prêté sous le pseudonyme thisquietarmy. Cette année seulement, il lançait le projet Mains de givre, en collaboration avec la violoniste Émilie Livernois Desroches (l'album Esther Marie est fort bon), signait un EP en compagnie de l'Américain Scott Cortez (de lovesliescrushing) en plus d'un autre en solo, Aftermath, inspiré des œuvres de l'artiste allemand Anselm Kiefer. Et par le biais des parutions de son micro-label TQA Records, Quach collabore avec nombre d'amis pour l'emballage, etc. "Chaque parution est comme un petit projet artistique", explique Quach, qui s'est fait connaître comme guitariste au sein du combo post-rock Destroyalldreamers. "Vu que je suis seul maintenant, j'aime aller chercher des gens pour faire des choses."
Les "choses", dans son cas, sont du registre ambiant spécial-très-spatial. Une progression logique après le post-rock, selon Quach. "Ça se rejoint pas mal. C'est instrumental, atmosphérique... Et ça peut se faire seul à la guitare." Hormis d'occasionnels ajouts, Quach se débrouille en effet avec seule sa six cordes ainsi qu'une horde de pédales. Un choix d'arme qui lui permet de se produire live "pour vrai" et d'improviser à sa guise. Ce dernier élément est très présent sur scène, où il s'accompagne de visuels de son cru. "Il y en a qui se font des listes de chansons à interpréter, moi je fais des listes de visuels. Ce sont eux qui dictent où je m'en vais." Le 5 août à la Sala Rossa avec 01ek, Alexandre Saint-Onge et L'Ami Jacob.
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